EN ATTENDANT LE « CHAUDRON » 2
(Remarque importante: cet article se base seulement sur la lecture de la présentation du Point, avant la sortie et donc la lecture du livre lui-même)
J’ai lu la présentation du livre à venir sur Lunel dans le Point de ce jour (7 9 17). Pas de « bonnes feuilles » d’ailleurs, comme annoncé. Ils ont préféré mettre celles du « Millénium 5 » et ils ont certainement bien fait… C’est en effet à la hauteur de ce que je craignais, c'est-à-dire au ras des pâquerettes.
Des faits et des responsabilités déjà largement connus, (et dépassés), mais quand on en arrive à aujourd’hui on trouve : « Pendant des mois les auteurs ont rencontré les habitants qui expliquent la descente aux enfers d’une ville paisible, qui , il y a encore peu de temps, ne vivait que pour le soleil et la vigne. »
Je ne sais pas qui ils ont rencontré, et s’ils ont vraiment dit ça, mais pour ma part, je ne me reconnais ni dans « la descente aux enfers », ni dans « la ville paisible il y a peu de temps ».
Dans « la ville paisible il y a peu de temps », on faisait la chasse aux arabes dans les rues lors de la fête 82, ces dernier étaient refusés dans de nombreux cafés, un « professionnel » recommandait fin 70 à son client d’acheter plutôt en périphérie, car Lunel était une ville « grise », (ce n’est pas une référence au climat) et j’en oublie certainement.
Si on compare au passé, la situation s’est clairement améliorée de par la simple volonté de vivre en paix des citoyens lambda. Ce qui n’empêche de dire et penser qu’il reste beaucoup à faire, surtout quand certains cherchent à tout moment à souffler sur les braises.
Souffler sur les braises est d’ailleurs pour moi, tout ce que fait cet article ( et on verra pour le livre, car cet article de présentation est signé par un autre journaliste.)
Il n’y a qu’à l’extrême- droite, à l’affut sur la ville- personne ne peut l’ignorer- que profite ce genre d’analyse qui ne pointe aucune cause précise et actuelle, n’évoque aucun début de solutions et d’avancée.
D’autant que l’article commence par une citation de Renaud Camus, cet essayiste de l’ultra- droite, en le présentant en quelque sorte comme un visionnaire.
Et il conclut par « Certains prennent courageusement la parole pour dénoncer l’inertie politique. » Je ne sais pas de qui parle le journaliste, mais certainement pas de notre association, puisque, bien que nous existions depuis 1983, relancée en 2011, cela a échappé à ces « enquêteurs de terrain ».
Pourtant critiquer les politiques, quel que soit leur bord, quand c’est nécessaire, nous savons le faire, et nous l’avons prouvé. Mais en faisant toujours tout pour que cela ne puisse pas profiter à l’extrême-droite.
JV